Indicateur de consommation Hager et RT2012

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Quel abonnement souscrire auprès du distributeur d’énergie ?

Si vous décidez de faire construire votre maison, ou même d’agrandir votre logement, arrive la question cruciale après avoir déterminé vos besoins:

Quelle puissance dois-je souscrire auprès du distributeur ?

Suivant la taille ou la superficie de votre habitation, il est important de suivre ces étapes afin de choisir le bon abonnement de tarification:

 

 

Définir ses besoins

Les préconisations de la NF C15-100 constituent un minimum pour équiper votre logement en terme d’appareillages (socles de prises de courant, points lumineux etc…) Mais vous pouvez cependant prévoir davantage d’équipements, selon votre budget et votre choix de confort.

 

Vous devez déterminer les besoins en puissance demandée par les gros appareils consommateurs d’électricité.

  1. Le chauffage électrique connus pour consommer énormément, mais une programmation intelligente permet de réduire les coûts de consommation. Néanmoins, le bilan de puissance de votre installation de chauffage est à réaliser pour le prendre en compte.
  2. Les appareils électroménagers sont les plus gros consommateurs d’électricité et sont à prévoir en fonction de votre utilisation. La norme est très précise quant à leur alimentation (en général, une ligne dédiée par appareil).
  3. La production d’eau chaude est aussi un élément non négligeable. Si vous optez pour un chauffe-eau électrique, il faudra prendre en compte sa puissance suivant un choix de capacité adapté à la superficie du logement.

 

Choisir son abonnement

L’abonnement choisi auprès de votre distributeur d’énergie préféré prend en compte 3 éléments:

  1. La puissance de raccordement, définie selon vos besoins. Pour cela, il suffit de faire la somme de toutes les puissances des appareils cités plus haut, pour obtenir une estimation de puissance maximale.
  2. La tension de raccordement (monophasée 230V ou triphasée 400V), toujours fonction de vos besoins. Elle est, dans la plupart des cas, de 230V si vous n’utilisez pas d’appareils triphasés ou si votre logement est peu étendu.
  3. Les options tarifaires qui dépendent de l’utilisation de vos équipements et de leur consommation.

 

Exemple: 

Une maison équipée de 2 convecteurs électriques de 2000W, 5 de 1000W, et  3 de 1500W, d’un chauffe-eau de 200l pour une puissance de 2500w, d’une plaque de cuisson, d’un lave-vaisselle, d’un lave-linge et d’un four électrique.

Puissance calculée pour le chauffage:
Pc= (2×2000)+(4×1000)+(3×1500) = 8500w
Puissance chauffe eau: 2500W
Puissance totale des électroménagers: 9000W
Puissance totale de l’installation: 20KW


Cette puissance doit être minorée par un coefficient de simultanéité. Tous les appareils ne fonctionnant pas en même temps ni à la même période, ni à pleine charge, on applique donc un coefficient multiplicateur compris entre 0 et 1 qui va nous donner un résultat de puissance inférieure à la puissance totale calculée ci-dessus.
Dans le domestique, ce coefficient est de l’ordre de 0,5 à 0,6 pour du tout électrique.

Le distributeur propose des formules déjà pré-etudiées et calculées en fonction des besoins domestiques des abonnés.

Reprenons, je mulitplie la puissance totale de 20KW par 0,6 ce qui donne 12KW


Cette nouvelle puissance calculée correspond en réalité à la puissance nécessaire et réelle de mon installation: elle prend même en compte les éclairages et les petits récepteurs pouvant être raccordés sur les prises de courant (grille-pains, TV, Hi-Fi, etc …) et dont l’utilisation est aléatoire.

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Comprendre la RT2012

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Fonctionnement du chauffe eau TANEO

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Tresco chauffe-eau thermodynamique Tanéo

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Chauffe eau thermodynamique: Les atouts du Tanéo

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Le chauffage électrique: comment ça marche ?

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Le radiateur électrique

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Le chauffe-eau : comment ça marche ?

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Radiateur électrique fluide -Thermor

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Présentation des chauffe-eau Thermor ACI Performance

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Chauffe-eau électrique Thermor ACI hybride

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Chauffe-eau électrique Duralis de Thermor

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Vidéo : Bien choisir son chauffage électrique

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Osez la déco avec les interrupteurs Schneider Electric

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Schneider Odace l'interrupteur personnalisable

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Vidéo : Chauffage électrique les dernières innovations

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Vidéo: Le chauffage électrique une source moderne de confort

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Vidéo: Pose d'un chauffage électrique.

Vidéo expliquant la pose d'un chauffage électrique.


ATTENTION : ne vous lancez pas dans ce chantier si vous n’avez pas l’expérience et les connaissances nécessaires. Il est préférable de faire appel à un professionnel pour faire procéder a la pose et au raccordement de votre chauffage électrique :

 

Pour cela, prenez contact avec moi par l'intermédiaire du formulaire que vous trouverez sur ce site.

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Vidéo: Pose d'un chauffe eau

Vidéo expliquant la pose d'un chauffe eau électrique.


ATTENTION : ne vous lancez pas dans ce chantier si vous n’avez pas l’expérience et les connaissances nécessaires. Il est préférable de faire appel à un professionnel pour faire procéder a la pose de votre chauffe eau :

 

Pour cela, prenez contact avec moi par l'intermédiaire du formulaire que vous trouverez sur ce site.

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Vidéo: Qu'est ce que le confort thermique ?

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Vidéo: La protection différentielle pour se protéger

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Vidéo: La protection des circuits contre les surintensités

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Vidéo: La mise à la terre pour se protéger

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Vidéo: AGCP pour protéger votre installation électrique

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Vidéo: Remplacer un tableau électrique

Vidéo expliquant le remplacement d'un tableau électrique.


ATTENTION : ne vous lancez pas dans ce chantier si vous n’avez pas l’expérience et les connaissances nécessaires. Il est préférable de faire appel à un professionnel pour faire procéder au remplacement du tableau :

 

Pour cela, prenez contact avec moi par l'intermédiaire du formulaire que vous trouverez sur ce site.

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Le chauffe eau

Le chauffe-eau
La production d'eau chaude sanitaire pour votre logement peut être assurée par un chauffe-eau électrique ou un chauffe-eau à gaz.

Le chauffe-eau électrique demande peu d'entretien. Il doit être raccordé à une arrivée d'eau froide et à une évacuation. Le chauffe-eau électrique est plus économique à l'achat et sa consommation en électricité peut bénéficier de la double tarification EDF « heures pleines / heures creuses ».

 

Le chauffe-eau électrique (cumulus)
L'eau est chauffée par une résistance et la température est régulée par un thermostat. La cuve émaillée du chauffe-eau est isolée pour garder l'eau à température constante. Le chauffe-eau électrique est un réservoir ou « ballon » sous pression contrôlé par un groupe de sécurité. Il est raccordé à la terre et son installation électrique répond à la norme NF C 15-100. L'eau chaude est disponible à tout moment et sa température est constante. Le chauffe-eau électrique est disponible au format vertical ou horizontal ; il peut intégrer une résistance blindée ou une résistance stéatite.

Résistance blindée (standard) :
la résistance est en contact de l'eau. Cet équipement est moins cher, mais la résistance peut s'entartrer et le chauffe-eau perd de son efficacité et devra être entretenu.

Résistance stéatite :
la résistance est protégée par une enveloppe : sa durée de vie est supérieure. La résistance peut être remplacée facilement, sans vidanger le chauffe-eau. Ce type de résistance est particulièrement indiqué si l'eau de votre région est plus calcaire que la moyenne.

Choisissez la forme de votre chauffe-eau (vertical ou horizontal) en fonction de l'endroit ou vous désirez l'installer. A partir de 100 litres, le ballon devra obligatoirement être fixé sur un mur porteur ou recevoir un trépied. Le chauffe-eau vertical est le plus courant (capacité mini : 50l). Le chauffe-eau horizontal (capacité mini : 75l) est sensiblement plus cher. Il peut également être fixé au plafond (sauf faux plafond).
 
Capacité du chauffe-eau électrique
Le modèle à installer doit être choisi en fonction du nombre de points d'eau à alimenter (évier, lavabo, douche, baignoire…) et du nombre de personnes que compte le foyer :

1 point d'eau / 2 personnes : 50l
2 points d'eau / 3 personnes : 75l
3 points d'eau / 3 personnes : 100l
3 points d'eau / 4 personnes : 150l
4 points d'eau / 5 personnes : 200l

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Le Diagnostic électrique obligatoire

Le Diagnostic électrique obligatoire

Les installations électriques de près de 7 millions de logements anciens ne répondent plus aujourd’hui aux règles élémentaires de sécurité. 2,3 millions d’entre-elles sont même particulièrement dangereuses. Toutes ces installations vétustes ne font l’objet d’aucune mesure réglementaire de contrôle.

Les principaux axes
Le diagnostic électrique obligatoire est en vigueur depuis le 1er janvier 2009. Il vise à faire
un état des installations électriques intérieures de plus de 15 ans, pour toutes ventes de
logement. Le certificat de conformité de l’installation électrique qui en résulte devra être
joint à toute nouvelle promesse ou acte de vente.

Les raisons d’être du Diagnostic Electrique Obligatoire

  • Etablir si l’installation électrique comporte des risques pouvant porter atteinte à la sécurité des occupants du logement,
  • identifier précisément quels sont ces risques,
  • informer l’acquéreur de l’état de l’installation électrique du logement qu’il achète.


Le diagnostic est réalisé par une personne qualifiée et agréée par un organisme de
certification accrédité. Cet agrément, valable 5 ans, est basé sur un examen théorique et
pratique des connaissances.

Les installateurs électriciens ne sont pas autorisés à réaliser les diagnostics

Mode opératoire

  • Le diagnostiqueur effectue un ensemble précis de points de contrôle, par examen visuel et essais ou mesurage.
  • Il se base sur un référentiel normatif, la norme XP C16-600, décrivant ces points de contrôle,
  • Il ne déplace pas les meubles, ne démonte pas l’installation électrique en dehors de l’accès au coffret électrique,
  • Suite au diagnostic, il complète un rapport mentionnant les anomalies repérées.


Parties du logement controlées
Le diagnostic concerne l'installation électrique en aval de l'Appareil Général de Commande et de Protection et jusqu’aux bornes d’alimentation ou jusqu’aux socles des prises de courant .

 

Sont donc concernées :
les parties privatives des locaux à usage d’habitation (cuisine, salon, chambres, salle de bain…)
les dépendances des locaux à usage d’habitation (garage, terrasse, piscine…)
la vérification ne porte que sur les éléments visibles et accessibles

Que vérifie le diagnostiqueur ?

  • la présence d’un Appareil Général de Commande et de Protection, et de son accessibilité (en général le disjoncteur de branchement),
  • la présence d’au moins un dispositif différentiel de sensibilité appropriée aux conditions de mise à la terre, à l’origine de l’installation électrique,
  • la présence sur chaque circuit d’un dispositif de protection contre les surintensités adaptées à la section des conducteurs,
  • la présence d’une liaison équipotentielle et d’une installation électrique adaptée aux conditions particulières des locaux contenant une baignoire ou une douche,
  • l’identification des matériels électriques vétustes, inadaptés à l’usage ou présentant des risques de contacts directs avec des éléments sous tension,
  • l’identification des conducteurs non protégés mécaniquement.


L’après-diagnostic
Le rapport est remis au propriétaire par le diagnostiqueur qui doit :

  • Signaler et localiser les anomalies relevées,
  • Expliquer la nature de ces anomalies et informer le propriétaire sur les risques électriques encourus en cas d’utilisation de l’installation en l’état,
  • Conseiller de faire réaliser dans les meilleurs délais et par un installateur qualifié, les travaux permettant de lever au minimum les anomalies relevées.


Au final, seul le propriétaire décide de faire ou ne pas faire réaliser les travaux nécessaires à la mise en sécurité du bien qu’il souhaite vendre. En, effet il n’y a pas d’obligation de réaliser des travaux.

 

En cas d'anomalies ?

L'existence de défectuosités dans le rapport de diagnostic n'empêche pas la vente du logement. Si vous décidez de faire les travaux, sachez que la mise aux normes coûtera entre 3 000 et 6 000€. Un électricien professionnel devra effectuer les travaux. Le vendeur n'a pas l'obligation d'effectuer les mises aux normes, mais l'acheteur peut négocier en contrepartie une diminution du prix du logement.

 

Le prix et la validité du DEO ?

Le diagnostic est valide pour une durée de 3 ans à condition d'être réalisé par un professionnel certifié. Son prix varie entre 100 et 200€. Si vous voulez effectuer des travaux suite à un rapport positif, des aides peuvent être accordées sous conditions (plus de détails sur anah.fr).

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L'installation électrique

Une installation électrique comprend

 

Un compteur, un tableau électrique, un disjoncteur différentiel, des disjoncteurs divisionnaires ou fusibles, des interrupteurs, des éclairages, des prises de courant, et pour les installations plus importantes un chauffe eau et le chauffage.

 

Attention, ne négligez pas votre sécurité.

 

Une installation électrique ancienne peut présenter des risques pour votre logement et pour ses habitants : incendie, électrisation, électrocution...

 

C'est la norme NF C15-100 qui fixe les règles à respecter. La norme est régulièrement modifiée et mise à jour pour accroître le confort et la sécurité des personnes et des biens.

 

Au moindre doute, il ne faut pas hésiter à faire établir un diagnostic, un devis et faire exécuter les travaux par un professionnel de l'électricité. Celui-ci sera le plus à même de réaliser la mise en conformité de l'installation.

 

Dans certains cas, l'installation sera entièrement refaite à neuf, par exemple dans le cas d'une rénovation complète de l'habitat.

 

Réalisez-vous même votre installation ?


La plupart du temps c'est un électricien qui réalise les travaux, mais certains sont tentés de mettre la main à la pâte.

 

– notamment en construction neuve et rénovation totale –


Soyez sûrs au d'avoir les compétences nécessaires !

L'électricité est dangereuse et votre installation sera systématiquement contrôlée avant le raccordement au réseau par le Consuel.

 

La moindre petite erreur ne vous sera pas pardonnée !


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Heures creuses... arnaque ou pas ?

La double Tarification heures pleines et heures creuses :

EDF a mis en place une option "Double Tarif" pour encourager les Français à déplacer une partie de leur consommation en "heures creuses". Mais les tarifs sont discutables et nous allons montrer que l'option Heures Pleines Heures Creuses constitue une "arnaque" pour bon nombre de clients.
Hypothèses de calcul

Les calculs suivants sont faits pour un ménage français moyen:

  • 4700 kWh de consommation par an
  • Puissance de compteur 6 kW


Coût de l'abonnement et du kilowattheure comparé entre les deux options

  • Abonnement en HP/HC: 94,06 €/an
  • Abonnement en base: 78,25 €/an
  • Prix du kWh Heures Pleines: 0,1312 €
  • Prix du kWh Heures Creuses: 0,0895 €
  • Prix du kWh option Base: 0,1188 €


Seuil de consommation en Heures Creuses pour "y gagner"

Huit heures sur 24 sont creuses, et 16 pleines. Il y a donc 2/3 d'heures pleines pour 1/3 d'heures creuses. Pour une consommation identique quelque soit l'heure de la journée, les factures s'établissent ainsi:

Facture annuelle HP/HC     645,37 €
Facture annuelle Base     636,61 €

Mais cela implique de consommer autant en "nuit" (heures creuses) qu'en "jour" (heures pleines), ce qui n'est pas acquis.


Conclusion

Pour bénéficier de manière rentable de l'option "Double tarif" (heures pleines/heures creuses), il faut déplacer une partie significative de sa consommation sur les heures creuses.

 

A voir aussi cet article de 60 millions de consommateurs.

 

http://www.60millions-mag.com

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La Facture

Les achats de produits et les prestations de services doivent faire l’objet d’une facture pour les activités professionnelles (Art. 31 de l’Ordonnance n°86.1234 du 1er décembre 1986). Elle est facultative pour les particuliers et sa délivrance s’appuie davantage sur le besoin de justificatifs des consommateurs pour les sinistres ou la garantie des produits.
Rédigée en double exemplaire, elle doit être délivrée par le vendeur dès la réalisation de la vente du produit, à la livraison ou à l’enlèvement de la marchandise, ou de la prestation du service (à la fin de l’exécution de la prestation).
Dans le cas où cette règle ne serait pas respectée, la réclamation de la facture doit être faite par l’acheteur, au besoin par lettre recommandée avec Accusé de Réception
    
Elle doit permettre au client de vérifier le détail des marchandises livrées ou des travaux effectués (quantité et montant), et servira également de justificatif au fisc.
Elle doit être rédigée en deux exemplaires, l’original doit être remis à l’acheteur et la copie conservée par le vendeur.
Original et copie doivent être conservés pendant 10 ans, à compter de la vente ou de la prestation.
     
1. Mentions obligatoires

 

  • Le nom du chef d’entreprise (ou la raison sociale de l’entreprise) et son     adresse,
  • Le numéro unique d’identification de l’entreprise (SIRET)
  • La mention RCS suivie du nom de la ville où se trouve le greffe où elle est      immatriculée
  • Le lieu de son siège social
  • Le cas échéant, qu’elle est en état de liquidation (avec le nom du liquidateur)
  • Si elle est une société commerciale dont le siège est à l’étranger, sa dénomination, sa forme juridique et le numéro d’immatriculation dans l’Etat où elle a son siège, s’il en existe un
  • Le cas échéant, la qualité de locataire-gérant ou de gérant-mandataire
  • Si l’entreprise est une société, la nature de la société (SARL, SAS, etc.) et le montant de son capital
  • Le numéro d’identification TVA du chef d’entreprise
  • Le numéro d’identification TVA du client (si opération intracommunautaire)
  • Le nom et l’adresse de l’acheteur,
  • L’adresse d’exécution des travaux,
  • La date de la vente ou de la prestation,
  • La date de la facture,
  • Le numéro d’ordre de la facture,
  • Le mot « Facture » ou « Doit »,
  • La quantité,
  • La dénomination précise du produit ou du service (référence ou désignation),
  • Le prix unitaire H.T. du produit vendu ou des services rendus,
  • Le prix total H.T. des produits vendus ou services rendus
  • Les frais de transport et/ou d’emballage,
  • Toutes les éventuelles réductions de prix, acquises à la date de la vente ou de la prestation,
  • Le taux et le montant de la T.V.A. par produit vendu ou par service rendu,
  • Les éventuelles options exercées (ex. les entrepreneurs de travaux immobiliers, paiement de la T.V.A. lors de la livraison des travaux.).
  • La date de règlement de la facture,
  • Le taux de pénalités de retard
  • Les conditions d’escompte applicables en cas de paiement à une date antérieure à celle définie dans les conditions générales de vente.
  • Les autorisations accordées (acquittement de la T.V.A. d’après les débits).
  • Le cas échéant la mention justifiant d’une mesure d’exonération, d’un régime d’auto liquidation ou du régime de la marge bénéficiaire.
  • D’autres mentions obligatoires sont susceptibles de s’appliquer à certaines opérations spécifiques (déchets neufs d’industrie, livraison aux enchères publiques, travaux immobiliers, etc…)



2. Mentions facultatives

  • L'activité,
  • Le téléphone,
  • Les numéros des comptes bancaire ou postal,
  • Les conditions générales de vente (paiement, responsabilité, …).



Dans tous les cas, l’acheteur doit réclamer une facture et s’assurer que celle qui lui est remise contient bien les mentions obligatoires prévues par la loi.

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Le Devis

Réaliser des travaux à forcement un coup plus ou moins élevé selon les prestations recherchées, le tout et de discerner si le devis est réellement adapté à vos besoins et justifié en fonction de la qualification de l’artisan et de la qualité des matériaux employés.
 
Définition
Le « devis » est un document écrit dans le texte duquel un fournisseur propose de vendre un bien à un certain prix qu’il s’engage à ne pas modifier tant que l’acheteur n’a pas exprimé son intention de renoncer à en faire l’acquisition. Plus généralement le devis est utilisé dans le cas d’une offre de travaux à prix fait. Le mot devis s’applique pareillement à la proposition de contrat portant sur des services.


Le devis n’est pas en soi un contrat, mais un engagement unilatéral qui ne devient un contrat que lorsque le devis a été accepté par la personne à laquelle il est remis. A moins que le devis n’indique la limite de temps pendant lequel le fournisseur s’engage à maintenir son offre, celle-ci est censée faite pour un temps raisonnable dont la longueur est fonction des usages de la profession à laquelle appartient le fournisseur. Code civil art. 1779, 1787

Un devis doit comporter les mentions suivantes :

  • La date de rédaction du devis,
  • Le nom du chef d’entreprise (ou la raison sociale de l’entreprise) et son adresse,
  • Les activités de l’entreprise, le numéro unique d’identification de l’entreprise (SIRET)
  • La mention RCS suivie du nom de la ville où se trouve le greffe où elle est immatriculée
  • Le lieu de son siège social
  • Le cas échéant, qu’elle est en état de liquidation (avec le nom du liquidateur)
  • Si elle est une société commerciale dont le siège est à l’étranger, sa dénomination, sa forme juridique et le numéro d’immatriculation dans l’Etat où elle a son siège, s’il en existe un
  • Le cas échéant, la qualité de locataire-gérant ou de gérant-mandataire
  • Si l’entreprise est une société, la nature de la société (SARL, SAS, etc.) et le montant de son capital
  • La mention « Devis » ou « Proposition de prix »,
  • Le nom ou la raison sociale du client et le lieu d’exécution de l’intervention,
  • Le décompte détaillé, en quantité et en prix, de chaque prestation, matière et produit nécessaire à l’opération prévue : dénomination, prix unitaire et désignation de l’unité à laquelle il s’applique (taux horaire de la main d’œuvre, mètre linéaire ou mètre carré, …), et la quantité prévue,
  • Les frais de déplacement, le cas échéant,
  • La somme à payer Hors Taxes (H.T.) et Toutes Taxes Comprises (T.T.C.), en précisant le ou les différents taux de T.V.A.,
  • La durée de validité de l’offre,
  • L’indication du caractère payant ou gratuit du devis,
  • L’indication manuscrite, datée et signée du client : «Devis reçu avant l’exécution des travaux, lu et accepté »
  • La mention « Lu et accepté », daté et signé par l’entrepreneur.

    
Sont facultatives les indications suivantes :

  • Le numéro de téléphone et les horaires d’appel,
  • Les coordonnées bancaires de l’entrepreneur,
  • Le service après-vente,
  • Les indications publicitaires (spécialités, marques et procédés, qualification, titre d’artisan ou de maître artisan, …),
  • Le délai de réponse souhaité à la proposition,
  • Les clauses fixant les conditions de prix, de règlement et d’exécution des travaux


 
Important :
Au cas où l’entrepreneur doit exécuter des travaux non prévus dans le devis initial, il doit établir un avenant à ce devis et faire accepter et signer le document à son client.


Si l’entrepreneur exécute des travaux non prévus sans faire d’avenant au devis initial et présente une facture supérieure au montant de ce devis, le client est en droit de refuser le paiement de la différence entre le montant de la facture et celui du devis initial.

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