Opale
Electricité vous propose son expertise et son savoir faire pour vos travaux de rénovation électrique, en mettant en avant le respect des normes en vigueur, la qualité des composants
utilisés et le soin apportés à nos réalisations.
Le Décret du
24 Avril 2008 oblige un propriétaire à effectuer un diagnostic électrique préalable à la vente d'un bien âgé de plus de 15 ans. Ce diagnostic révèle souvent des carences plus ou moins
importantes des installations électriques et c'est dans ce cadre là (revente d'un bien immobilier) que nous effectuons le plus gros de nos interventions en rénovation.
Que vous souhaitiez ou
non revendre un logement et selon la date de son installation électrique, il est possible qu'un ou plusieurs éléments de sécurité soient absents ou en nombre insuffisant. Il n'est donc jamais
superflu d'effectuer des travaux de rénovation électrique dans un bien dont l'installation est ancienne, ou si elle vous paraît dangereuse ou dégradée, ou en cas de dysfonctionnements
chroniques.
Opale Electricité
distingue 4 grandes familles de chantier, chacune étant reliée à une période de réalisation de l'installation électrique initiale.
Pour ces 4 familles de chantier, j'applique des règles internes de réalisation des travaux que j'expose ci-dessous.
Installation de 1995 à nos jours.
Ces installations passent le diagnostic sans aucun problème à condition bien sur qu'aucun bricolage ou ajout ' Pirate ' n'ait été effectué. Si c'était toutefois le cas, il suffit de mettre en
conformité ces ajouts.
Installation
postérieure à 1987 jusqu'à milieu des années 90.
En théorie ces installations, si elles sont restées intactes et conformes aux règlementations de l'époque, devraient encore être acceptées en l'état. On peut néanmoins ajouter un ou des
disjoncteurs différentiels 30 ma de façon à améliorer la sécurité de l'installation.
Installations antérieures à 1987 et postérieures à 1972.
(Réalisées avec un
tableau de distribution central et un appareillage encastré).
Suivant les cas, des interventions de remise à niveaux plus ou moins lourdes peuvent s'avérer nécessaire.
Si l'installation
n'est pas homogène, qu'elle compte de nombreux sous tableaux, que l'on détecte plusieurs générations de matériels et d'appareillages, plusieurs "bricolages" successifs, si on ne peut clairement
identifier certains circuits... il est bien souvent préférable de refaire entièrement l'installation : on parlera alors de MISE EN CONFORMITE aux normes en vigueur en 2013.
Une mise en sécurité pour répondre au guide référentiel serait possible mais est-elle souhaitable ? Au vu des multiples difficultés techniques, son coût risque d'approcher celui d'une
installation neuve et on aura toujours des composants vieux de trente ans partie prenante de l'installation. De plus, au vu des lacunes de ce même guide on peut se demander si on ne sera pas
rattrapé rapidement par des obligations futures.
Si l'installation est
restée intacte ou faiblement modifiée, on peut envisager les solutions suivantes :
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Le tableau de
répartition :
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Le constat
: les tableaux électriques installés à cette époque sont obsolètes :
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Il
n'y a pas d'interrupteur différentiel, les portes fusibles ne sectionnent pas le neutre, et d'une manière générale se sont des tableaux électriques dangereux car de nombreuses
parties sous tension sont accessibles au toucher,
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Pour les
installations les plus anciennes le tableau peut comporter des porte- fusibles à broche, totalement interdits de nos jours,
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suivant les
puissances installées et surtout si il y a du chauffage électrique, il se peut que des échauffements se soient produits provocant la détérioration des composants,
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Dans le cas de
distribution triphasée il se peut qu'une destruction de raccordement au neutre provoque d'importants dégâts sur toute l'installation (on peut se retrouver avec du 380 V au
lieu du 220V),
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Certains
tableaux de cette époque comportant notamment des délesteurs ou de la gestion tarifaire pouvant être facilement qualifiés « d'usine à Gaz ». Bien souvent, la plupart
des composants ne fonctionnent plus vraiment, si en plus on y détecte des échauffements, la seule solution viable et techniquement sérieuse est de tout rénover.
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Les
solutions :
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En
préalable, un dispositif de coupure doit être présent. Si le disjoncteur abonné n'est pas accessible directement depuis le logement, il est nécessaire d'inclure un
interrupteur général en tête du tableau de répartition.
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Dans le cas
d'une petite installation et si tout les composants du tableaux sont corrects, on peut se contenter d'ajouter un ou deux interrupteurs différentiel.
Sinon, la solution consiste à refaire le tableau électrique aux normes actuelles, avec une utilisation systématique de disjoncteurs à la place des porte fusibles et pose
d'interrupteurs différentiels dont le nombre est lié à la surface habitable de la maison et aux besoins.
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Installation dans
la maison :
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Le constat
:
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Pour les
installations électriques réalisées à cette époque, la prise de terre existe et est en général correctement réalisée. Les mises à la terre sont dans la cuisine et dans la
salle de bains (à vérifier surtout pour les installations les plus anciennes). En cas de doute ou d'absence de barrette de coupure, il faut en réaliser une nouvelle.
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Les prises
dites « Confort » ne possèdent pas de mise à la terre, ni d'éclipse de sécurité pour les enfants.
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La
terre n'est pas distribuée aux points lumineux.
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Les
solutions :
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Retirer les
terre n'est pas évident car on ne connaît pas l'architecture de l'installation, si des fils coincent on risque de devoir abandonner une partie de l'installation et de la
remplacer par une en apparent. Si des travaux de peinture sont envisagés après notre passage, nous sommes plus en confiance pour réaliser du changement de fils car en cas de
problèmes nous pourrons alors refaire de l'encastrement,
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Une fois le
tableau revu, nos préconisons au minimum de changer les prises de courant et de les remplacer par des modèles sans prise de terre mais avec éclipse de sécurité pour les
enfants,
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Les pièces
d'eau doivent être systématiquement équipées de liaisons équipotentielles : dans tous les cas cela doit être vérifié,
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Les appareils
électriques gros consommateurs d'énergie tels le four, la plaque ou les machine à laver ont pu être déplacés : ils ne sont plus forcement sur leurs circuits initiaux. Il faut
impérativement qu'ils soient reliés directement au tableau par des circuits spécialisés.
Installations
antérieures à 1972
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Le constat : plus
on recule dans le temps, plus on trouve de problèmes !
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Avant
cette date, on trouve de tout (même si des normes existaient déjà) : les tableaux électriques sont équipés de fusibles à broches, pour certains cas il n'y a pas de tableau et c'est
l'appareillage qui est équipé de fusible individuel. Il y a eu une période de transition où on a eu à la fois un tableau central et des fusibles dans l'appareillage.
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La terre
peut exister mais les conducteurs peuvent être noirs ou rouges suivant les cas. La terre était parfois utilisée, mais dans la cuisine et la salle de bains seulement. Les normes
actuelles prévoient l'utilisation de la terre dans toutes les pièces.
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Les fils
électriques du neutre n'étaient pas forcément bleu, ce qui est parfois "surprenant",
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La section
des conducteurs est différente des sections modernes : on ne parle pas de mm² mais d'épaisseur en 1/10ème de millimètres.
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L'architecture
générale des installations comportait souvent de nombreuses boites avec des bornes ou des "dominos" très serrés. Ces boites peuvent être source d'échauffement et de nombreux
problèmes.
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Les
conduits peuvent être en tubes ICO (Isolant Cintrage Ordinaire) gris ou rouge. Le rouge est interdit de nos jours car propagateur d'une éventuelle flamme.
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On trouve
aussi du tube métallique MRB (Métallique Rigide Blindé) qui peut être posé en apparent ou encastré dans les maçonneries.
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Dans les
immeubles collectifs, on retrouve des conducteurs encastrés directement dans les maçonneries avec une simple gaine PVC.
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Les fils
passent parfois dans des huisseries metalliques, avec de l'appareillage spécial très étroit.
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Dans
certains appartements, on trouve des disjoncteurs dans des endroits vraiment mal placés (cuisine...)
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Les solutions pour
les appartements :
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Il est
souvent impossible de retirer les fils. La seule solution réaliste consiste à poser des baguettes. De cette manière, on refait toute l'installation en appliquant les normes actuelles
: le confort et la sécurité sont optimisés, la centralisation des réseaux et des arrivées de courants faibles dans un même tableau rationnalise l'installation et permet d'envisager
les évolutions futures.
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Esthétiquement, les
baguettes ne sont pas un problème : très discrètes (généralement au dessus des plinthes et le long des huisseries) elles sont robustes à condition de les cheviller au mur. Pour
l'esthétique comme pour la solidité et la sécurité de l'installation, il faut absolument utiliser les accessoires (angles, tés, cadres spéciaux)
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L'équipement minimum
du logement correspondra bien sur à celui défini dans la norme NFC 15-100 : en commençant par un tableau de distribution conforme.
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Nous
proposons systématiquement d'équiper le tableau d'un parafoudre, élément non obligatoire mais qui s'avère extrêmement efficace pour protéger les équipements électriques sensibles (TV,
ordinateur...).
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Pour
remédier au problème des disjoncteurs mal placés, nous déportons le tableau de distribution. En effet, le déplacement des disjoncteurs peut impliquer un travail sur les parties
communes du bâtiment, ce qui nécessite une intervention de EDF et un accord de la copropriété, ce qui n'est pas toujours évident à obtenir.
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Si la
terre n'est pas ou est mal distribuée dans les appartements, il faut la récupérer au niveau des colonnes montantes. Il y a d'ailleurs encore des immeubles ou la terre n'existe pas
!
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Pour les
appartements destinés à la location, nous conseillons de poser un minimum de luminaires dans les salles de bain et les cuisines (voire les couloirs) afin d'être certain que
l'appareillage qui pourra être mis en oeuvre par les locataires soit adapté et que l'on ne va pas se retrouver avec un "gruyère" après le passage de plusieurs locataires.
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Les solutions pour
les maisons individuelles :
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La prise
de terre doit être vérifiée. Si elle n'est pas conforme, il faut en placer une neuve.
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Dans les
maisons, on dispose souvent d'un vide sanitaire ou de combles. En cas de réfection totale de l'installation, la solution avec moulure disposées le long des plinthes et des boiseries
n'est pas la seule envisageable. En effet, il est parfois possible de refaire l'encastrement et donc disposer d'une installation à neuf.
De nombreuses variantes, moins destructrices, sont aussi envisageables : on peut déposer les anciennes installations, changer les conducteurs, utiliser du câble dans les tubes
métalliques, utiliser les vides de construction afin de poser des conduites, passer dans des placards, poser une moulure sur la plinthe et déporter l'appareillage... le but général
étant de rester le plus discret possible et de salir le minimum en respectant les normes en vigueur.
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Le tableau
de distribution et celui des courants faibles est semblable à ceux décrits plus haut : toutes les annexes ou installations extérieures sont alimentées via un interrupteur différentiel
spécifique : c'est obligatoire et celà évite les problèmes de prise d'humidité suite à des intempéries.
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Ces
travaux de rénovation sont possible même dans une maison habitée. Parfois, nous arrivons à passer sans réfection de peinture ou de tapisserie. La contrepartie est que le temps passé
est plus important, ce qui rend ce type d'intervention plus onéreuse (surcout de 15 à 30 %).
Peut-on rénover totalement
un logement en faisant des saignées pour encastrer les canalisations ?
Pour les cloisons creuses, la norme n'autorise pas plus de 50 cm de saignées horizontales continues. Dans la pratique, il est impossible d'encastrer par rainure et de respecter la
norme.
Certains encastrements sont possibles, mais pour refaire un logement des baguettes et autre moulures s'imposent.